En France, il faut croire que plus votre crime est ignoble, plus la justice se montre généreuse à votre égard. On était déjà dégoûté en apprenant que le projet de loi de peine probatoire de Christiane Taubira devrait permettre à la mère de la petite Fiona, morte après un passage à tabac dans son propre foyer et enterrée en douce par sa mère et son beau père (le corps n’a toujours pas été retrouvé) de ne pas aller en prison. Comment ne pas être effaré en découvrant que le bourreau de la fillette a droit a deux fois plus de nourriture que les autres pensionnaires de sa prison ?
C’est le syndicat FO pénitentiaire qui a dénoncé ce « traitement de faveur » surréaliste, qui consiste en un « un double repas » offert au tueur de Fiona dans sa prison de Moulins-Yzeure, dans l’Allier.
Berkane Makhlouf, modèle de l’intégration tant vantée par Cécile Duflot, est mis en examen pour « coups mortels aggravés ». Il a avoué les faits. En prison, l’homme s’est plaint de ne pas être assez bien nourri et le personnel médical de établissement a demandé à la direction de lui accorder une double ration, selon le secrétaire FO pénitentiaire à Moulins, Michel Cherruault. Et dans la France orange mécanique, on ne dit jamais non à un criminel : Berkane a donc eu gain de cause.
« Ce qui nous gêne, c’est pourquoi lui et pas les autres. Car sauf information que nous n’avons pas, Berkane Makhlouf ne souffre d’aucune pathologie », a déclaré le syndicaliste indigné.
Selon Thierry Gidon, délégué régional FO pénitentiaire, cette double ration du tueur de Fiona pour les trois repas quotidiens, dont il bénéficie depuis le 12 octobre, « crée des tensions au sein de la détention ».
On peut être sûr que sous la gouvernance socialiste, les honnêtes travailleurs français qui évitent de tuer des gamines à coups de poings n’ont pas le droit ni à l’erreur, ni à une double ration de quoi que ce soit (hormis d’impôts, bien entendu) !
