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c'est scandaleux cette belkasine a fait de terribles degats a Education Nationaleet cela continue

sep

Claire Polin Chère amie, cher ami,
C’est une véritable opération de lavage de cerveau de notre jeunesse qui est en cours.
Les manuels de géographie, édités lors de la dernière réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem et actuellement diffusés dans tous les établissements scolaires, se révèlent être d’incroyables outils…
de manipulation.
La géographie est longtemps restée une matière neutre. Elle enseignait ce qu’est une plaine, un plateau, une vallée, une montagne. Les enfants apprenaient le nom des fleuves, les paysages de France et du Monde, les villes, les moyens de transport.
Ils s'émerveillaient des découvertes des grands explorateurs ayant sillonné le monde, de La Pérouse à Paul-Emile Victor.
Mais avec la dernière réforme du collège, les pédagogistes ont trouvé la faille. Et ce qui était une faille est devenu une véritable autoroute !
Ils ont changé les programmes qui portaient essentiellement sur la géographie « physique » pour les faire porter sur la géographie « humaine ». Désormais, les cours de géographie sont presque des leçons d’endoctrinement écologiste ou altermondialiste (suivant les classes).
Dans les manuels de géographie, les jeunes élèves apprennent désormais qu’ils vivent sur une planète poubelle, où des êtres humains avides de s’enrichir à court terme massacrent méthodiquement toute forme de vie animale et végétale. Les cours d’eau sont empoisonnés, les rivages bétonnés, les forêts tronçonnées, les océans stérilisés, les massifs coralliens dynamités, les sols érodés et les sous-sols pillés.
Une fois qu’il a pris conscience que le genre humain est une lèpre pour la planète Terre, l’enfant découvre avec horreur que cette lèpre est divisée en deux camps, le Nord et le Sud. Le Nord, qui inclut toutefois l’Australie (la géographie s’affranchissant désormais de la réalité physique), est coupable de péchés inexpiables vis-à-vis du Sud.
Et, pas de chance, il fait partie de cette classe d’exploiteurs de l’humanité.
Dès les plus petites classes, les manuels de géographie n’épargnent rien aux élèves des injustices dont ils sont collectivement coupables, selon l’idéologie altermondialiste.

 

Si des milliards d’êtres humains du Sud ont faim, c’est parce que lui, élève français, ses camarades, ses parents et les autres habitants du Nord, mangent trop.

 

Si le Sud a soif, c’est parce que le Nord dérègle le climat.

 

Si le Sud est pauvre, c’est parce que le Nord fait du commerce inéquitable.

 

Si le Sud fait la guerre, c’est parce que le Nord lui vend des armes.

 

Si le Sud est sous-développé, c’est parce que le Nord l’a colonisé, puis décolonisé.

Page après page, les manuels de géographie gravent dans le cerveau des enfants l’idée absurde qu’il existe un lien de cause à effet entre la richesse des uns et la pauvreté des autres.
Aucun géographe sérieux n’enseignait jusqu’à présent sa matière comme les nouveaux programmes de l’Education nationale. Mais la notion essentielle de la géographie « scolaire » est à présent l’inégalité.

 

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Étudie-t-on le peuplement du monde ? Les leçons s’intitulent « Des inégalités de peuplement », faisant valoir que les villes sont pleines de gens, alors que les déserts, eux, sont vides.

 

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Étudie-t-on le cycle de l’eau ? Les manuels titreront « L’eau, une richesse inégalement répartie », et expliquent que, si certains pays sont pleins d’eau, d’autres, malheureusement sont presque parfaitement secs.

 

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Étudie-t-on les zones industrielles ? On fera d’abord remarquer à l’élève que les usines sont inégalement réparties.

Évidemment, il est absurde d’aborder la géographie sous l’angle de l’inégalité car, justement, la première caractéristique de la nature est sa diversité infinie, et le but de la géographie est de l’étudier. L'étymologie du mot Géographie vient d’ailleurs du grec ancien : composé de qui signifie terre et graphein qui signifie écrire, décrire. Il ne s’agit pas ici d’interpréter.
Rien n’est également réparti sur Terre (à part peut-être les stupidités étalées à chaque chapitre des manuels français de géographie). Même l’air est inégalement réparti, entre le niveau de la mer et le sommet de l’Everest. C’est un fait naturel, irréfutable.
Mais la raison pour laquelle la nouvelle géographie scolaire utilise à tout bout de champ cette notion vide de sens d’inégalité est que cela permet d’endoctriner les élèves. À chaque fois qu’on leur fait pointer du doigt qu’une chose est inégalement répartie, on éveille chez eux le sentiment qu’il y a là une injustice, contre laquelle il est nécessaire de lutter.
Les exemples sont toujours savamment choisis. Quand il s’agit d’évoquer les inégalités de peuplement, on leur montre d’un côté un Américain se prélassant tout seul dans une villa californienne surdimensionnée, et de l’autre, un bidonville de Calcutta comptant 30 000 personnes au km². Ainsi l’élève retiendra de son cours que les gens du Nord dévorent l’espace sans retenue pendant qu’au Sud, de malheureux êtres humains sont obligés de vivre les uns sur les autres.
Jusqu'à présent, on n’a vu aucun manuel qui illustre les inégalités de peuplement en montrant, d’un côté, une famille aisée de New-York entassée dans un appartement minuscule et, de l’autre, des Africains mourant de faim dans les étendues infinies du Mali. L’élève risquerait de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre concentration humaine et niveau de vie moyen. Cela “risquerait” de le laisser penser par lui-même, de lui faire prendre du recul quant aux prétendus liens de cause à effet.
Quand les manuels de géographie abordent les inégalités de ressources naturelles, ils ne montrent jamais, pour illustrer des pays aux ressources naturelles limitées, la Suisse ou le Japon, et, pour illustrer l’abondance de ressources naturelles, la Tanzanie ou le Brésil. L’élève risquerait de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre ressources naturelles et niveau de vie moyen.
Quand les manuels abordent la destruction de l’environnement, ils ne montrent jamais, pour illustrer le respect de la nature, les parc naturels d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord et, pour illustrer la destruction de l’environnement, quelques-unes des innombrables scènes de désolation écologique que l’on trouve dans le Tiers-Monde, en particulier dans les pays ex-communistes ou les dictatures au Sud. L’élève risquerait de comprendre que, plus un pays est riche, plus ses habitants se soucient de l’environnement, et ont les moyens de le protéger.
Quand les manuels abordent la question de l’eau, ils ne montrent jamais, pour illustrer une région où il ne pleut presque jamais, la Côte-d’Azur et, pour illustrer un pays où il pleut énormément, un pays d’Afrique équatoriale. L’élève risquerait de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre sécheresse et niveau de vie moyen.
On l’aura compris, le but de la géographie scolaire n’est pas du tout d’aider les enfants à connaître et comprendre le monde dans sa diversité et sa complexité. Le but est de développer chez eux un puissant sentiment de culpabilité, qui les rende émotionnellement vulnérables au discours altermondialiste, justifiant notamment les migrations massives de population du Sud vers le Nord.
Ouvrons ensemble par exemple le chapitre sur l’Afrique du Manuel de géographie Nathan (classe de 4ème) : on y commence par expliquer que, si « un tiers des ressources minières mondiales se trouvent en Afrique, pourtant, 20% de la population africaine vit dans une situation d’extrême pauvreté. »
Pourquoi ? Une grande photo juste en-dessous donne la réponse, mettant en scène, comme l’explique la légende, de pauvres mineurs congolais peinant dans la boue d’une mine de cuivre, « que des entreprises exploitent pour fabriquer des objets comme des téléphones portables. »
On insinue ainsi dans l’esprit des enfants que c’est par l’exploitation des Africains que la prospérité de l’Occident a pu se développer. Au cas où certains élèves n’auraient pas compris, sur la page suivante se trouve la photo d’un luxueux complexe touristique à Saly, « destination privilégiée des Européens au Sénégal ». Évidemment, le contraste avec la misère des mineurs de la page précédente ne peut que scandaliser le jeune lecteur… même s’il n’y a en réalité absolument aucun rapport entre les deux !
On comprend pourquoi certains collégiens issus de l’immigration ont le sentiment que les Occidentaux pillent leurs pays d’origine pour se vautrer dans le luxe.
D’autant que le matraquage idéologique ne s’arrête jamais. Ainsi peut-on voir, toujours dans le même chapitre sur l’Afrique du manuel Nathan 4ème, une photo de l’équipe de rugby d’Afrique du Sud en 2015. Est-ce pour mettre en valeur les traditions sportives du pays, ses réussites dans les compétitions internationales ? Pensez donc ! La légende explique simplement : « L’équipe nationale de rugby n’est pas représentative de la société sud-africaine, composée à 80% de personnes noires. » La propagande antiraciste est ainsi la seule chose que les élèves



24/05/2017
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